Fasciné par la ligne

Fasciné par la ligne…

Lorsque je procède à l’exécution d’une œuvre, l’abime de mon inconscient insuffle des formes à définir. Ces formes émergentes de mon baguage visuel semblent être présentes au geste créateur.

Le dessin automatiste découle d’une liberté d’expression. Ce procédé me procure un sentiment d’accomplissement.

Les formes qui en résultent se relient pour former un réseau parfois complexe ou épuré. Ce processus demande une confiance dans le geste et dans la manœuvre afin de mettre en valeur certains aspects du résultat final. Le rendu sculptural que procure l’ajout de zones ombré définit la composition dans l’espace.Le territoire sondé par la ligne prend forme, d’une façon quasi ornementale le résultat devient une aire de jeux pour les yeux.

Cette ligne qui fractionne la surface blanche de la feuille engendre des cellules autonomes qui par souci d’harmonie cohabitent entre elles. Certain plan se créé lorsqu’il y a chevauchement de formes. Ce jeu de voie graphique et de chemin entrecroisé laisse agréablement place à l’imagination. L’aspect final des essais graphiques que sont les formes sensibles correspond à l’aboutissement d’une pratique constante du dessin et de la recherche assidue de la forme ultime. Cette forme se veut sensible au regard, car celui-ci par simple curiosité parcours les issus possibles,

Michel T Desroches n’apartient a aucune école.

Le parcours de ma pratique artistique se présente principalement par la présence de la ligne et les formes qui en découlent.

Ce que je propose est un territoire sondé par la ligne ou l’espace et la densité créent des frontières. L’aspect ornemental quasi musical de mes images reflète un désir d’harmonie profond. Mon travail requiert une présence à la création. La peinture est complémentaire à ma pratique du dessin. L’empreinte laissée par le graphite ou la couleur sur une surface révèle des symboles graphiques sensibles au regard...

J’arrive ainsi à construire une aire de jeux pour les yeux. L’aspect structural donne lieu en un véritable vecteur graphique, un miroir inconscient. Cette composition autonome invite le regard à un parcours qui suscite un plaisir renouvelé.

Parfois un visage s’ajoute à l’environnement de formes. Transcendant ainsi la perméabilité de l’humain vis-à-vis le monde extérieur.

Je peins à l’huile et l’acrylique et depuis quelques années déjà j’utilise l’infographie comme outil de travail.

Je considère qu’un tableau doit raconter quelque chose. Donner à penser au spectateur comme une poésie et laisser en lui une impression, comme un morceau de musique.

Michel T Desroches n’apartient a aucune école.

Il continue ses œuvres solitaires et fantastiques...

Cette peinture état d’âme du domaine onirique.